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L’œil de l'éternité

Les mines sont la seule chose que vous connaissez, vous y êtes depuis toujours, vous êtes même incapable de vous souvenir de votre arrivée ou de ce qu'il y avait avant, tout a été volé. Volé par l'épuisement, les privations et les querelles.
Chaque jour reste la même punition, vous avez peut-être pu dormir quelques heures avant qu'un garde ne vous réveille d'un coup de pied dans le ventre à moins que ce ne soit un autre esclave qui ne tente de vous subtiliser une de vos maigres possessions, un quignon de pain en réserve ou un bout de toile comme protection pour la fraîcheur des nuits.
Aussitôt réveillée on vous libère de vos chaînes pour vous en remettre d'autres. Vous ne pouvez alors qu'à grande peine rejoindre la file des travailleurs et commencer votre journée.

Comme d'habitude en arrivant près des grilles les gardes examinent chaque esclave, et toujours plus intensément les femmes. Depuis que votre corps a pris ses formes d'adulte vous avez déjà fait l'expérience de leurs attentions, et pour votre malheur c'est une nouvelle fois votre tour comme vous voyez l'un des matons arrêter la file et vous fixer.
Il ne vous reste plus qu'une seule chose à faire, endurer.

Alors qu'il s'approche de vous, vous comprenez que ce ne sera pas aussi facile que les dernières fois tandis que deux de ses collègues le rejoignent et vous attrapent chacun par un bras avant de vous coller au mur devant tous les autres esclaves qui vous épient, si vous faiblissez cette nuit sera un tout autre enfer.

Pas de préambules, nul besoin de s'occuper du corps d'une esclave, vous êtes un trou et un trou vous resterez. Dans les mines de Raìth les esclaves sont l'outil, personne ne s'inquiète du bien-être ou de l'esprit d'un outil. Tant qu'il fonctionne on s'en sert, et quand il faut le remplacer on le jette pour un meilleur modèle. Aujourd'hui vous êtes un outil sexuel.

L''un des hommes ne s'embarrasse pas et plonge directement son membre dans votre anus sans vous préparer, vous ne pouvez pas vous empêcher de grogner tandis qu'il s'enfonce de plus en plus profondément en vous et que sa transpiration humidifie les traces de sperme séchées des précédentes fois qui recouvrent encore votre corps.
Son phallus dressé au maximum semble vouloir remonter jusqu'à votre estomac et un filet de sang coule le long de vos jambes comme il pousse chaque fois plus fort.
La douleur vous est familière, la compagne de chaque jour, et en même temps la traîtresse qui vous humilie chaque fois qu'elle le peut. Ce traitement habituel vous a insensibilisé à l'horreur de la souffrance, elle en a fait le déclencheur du plaisir, votre humiliation permanente, votre fierté brisée.

Un gémissement vous échappe, vite dissimulée tandis que le garde accélère son mouvement, vous le connaissez, c'était lui le premier, le premier à vous avoir souillée, il n'en a jamais réellement fini, et tandis que ses collègues approchent pour participer, vous savez qu'il sera toujours en train.
Toujours pas de préliminaire, on vous pince le nez et à deux doigts de la suffocation vous finissez par ouvrir la bouche pour aussitôt étouffer comme un pénis vous enfourne jusqu'à la glotte. Vous bavez si fort que le garde ne peut s'empêcher de rire et de vous insulter d'usine à mouille. Et toujours l'autre qui vous encule si fort que vous sucez la bite par son simple va-et-vient.

C'en est trop pour vous, la chaleur monte dans votre ventre, vos jambes tremblent et vous jouissez sans même qu'ils s'en rendent compte, cette nuit sera une torture bien pire que celle de la journée. Vous vous effondrez, retenue presque exclusivement par le membre dans votre cul et la bite dans votre bouche.
C'est là que le dernier larron décide d'intervenir, il se glisse sous votre entre-jambe et commence à tirer et pincer votre clitoris. La douleur, toujours la douleur et la chaleur qui s'intensifient dans votre ventre, une nouvelle libération, de nouveaux rires.

Heureusement vous savez que bien que le supplice sera long il ne pourra être pire, les esclaves jugées suffisamment belles sont réservées, et heureusement dans cette souffrance perpétuelle vous convenez à leurs critères. La mine n'est qu'un début, on vous rentabilise en attendant que vous ayez pris toutes vos formes.
Vous maudissez chaque jour votre existence mais bénissez ce corps qui peut vous assurer un meilleur avenir.

Une fois amenée à maturité on vous amènera sur la place du marché où votre virginité sera vendue au plus offrant, nulle vie ne peut être pire que celle des mines, prostituée, esclave sexuelle ou quoi que ce soit d'autres, tout sera pour le mieux. En attendant personne n'a le droit de prendre la seule parcelle d'innocence qu'il vous reste, celle-ci vaut bien trop cher.

Quelles que soient vos réflexions et vos rêves, la partie continue, et cette fois les gardes remarquent votre état et décident de pousser le jeu un peu plus loin. Si leur plaisir reste la priorité, il n'est jamais question du votre, et rien ne les amuse plus que de vous voir vous tortiller dans l'espoir de l'orgasme libérateur qui noiera pendant quelques secondes votre honte et votre libération.

Plus question de vous user à tort et à travers, chaque geste est méticuleusement calculé par des années de pratique afin de vous rapprocher autant que possible de la jouissance, puis on vous abandonne, pantelante, pieds et poings liés vous tombez au sol et frottez désespérément vos jambes sans résultat, grognant et gémissant à la fois. Ce nouveau supplice vous semble durer des heures et entre les larmes qui coulent vous pouvez voir à la fois les sourires des gardes mais aussi ceux des autres esclaves qui fomentent sans doute déjà le complot de cette nuit.

Finalement on vous retourne sur le dos et le coup puissant d'un membre s'enfonçant jusqu'à vos intestins vous fait jouir dans un tourbillon liquide tandis que vous hurlez de plaisir. Les matons jouissent en vous et sur vous, recouvrant votre corps, vos cheveux châtains, vos seins en melon, vous prenez même un jet de sperme dans vos yeux verts, rien n'est laissé à l'abandon et vous finissez par n'être plus qu'une masse blanche liquide et informe tandis que vous exultez toujours de votre orgasme.

Sans vous laisser le temps de vous remettre on vous traîne aussitôt par un pied jusqu'à la salle des gardes dans de grands rires tandis que la file reprend sa marche.

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