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Les vacances familiales infernales de Lisa Simpson

"Je dois y aller, maman, sinon je vais manquer le train.

  • D'accord, d'accord, Lisa. On se revoit demain matin. Lisa ?

  • Oui maman ?

  • Quelle grosseur ?"

Lisa soupira.

"Maman, tu sais que je n'aime pas trop discuter de ça...

  • Quelle grosseur, Lisa ?"

  • ...

  • Gros comment, maintenant ?

  • Je... je ne sais pas vraiment. Tu sais, c'est du sur mesure. Dans les magasins, ils n'ont pas...

  • Gros comment, Lisa ?"

Lisa, gênée, mal à l'aise, roula des yeux avant de répondre.

  • On m'a dit... on m'a dit du "N" de bonnet. 34N.

  • ...

  • ...

  • Gros comment ? Des ballons de basket ? Des ballons de plage ? Des...

  • Gros comme... gros comme des pastèques, maman. Mes seins sont gros comme des pastèques."

Il y eut un moment de silence, puis Marge poussa une sorte de long couinement de jubilation avant de raccrocher.

Depuis qu'elle avait quitté la demeure familiale pour aller étudier à Princeton, deux choses importantes s'étaient mises à changer dans la vie de Lisa Simpson. La première était... sa poitrine. À un âge où la plupart des femmes voient la croissance de leurs mamelles s'arrêter, Lisa avait vu les siennes augmenter de volume à une vitesse infernale. Un mois après avoir emménagé dans sa résidence étudiante, elle avait dû jeter tous ses anciens soutien-gorges. Avant la fin de sa première année d'études, elle ne trouvait déjà plus en magasin les vêtements capables de supporter le poids de ses seins dorénavant gigantesques. Et rien ne semblait indiquer que leur croissance touchait à sa fin...

Malgré tous les désagréments que sa nouvelle physionomie lui attirait, Lisa réservait son inquiétude pour la seconde chose qui avait changé : sa mère, Marge. Elle que Lisa avait toujours connue chaste, voire même prude, s'était prise d'une passion plus qu'étrange pour les formes toujours plus voluptueuses de sa fille. Au cours de leurs nombreuses conversations téléphoniques, Marge finissait toujours par pousser sa fille à lui décrire par le détail la forme, le volume, le poids de ses mamelles ; elle la pressait pour obtenir les détails les plus sordides des mésaventures que sa poitrine lui faisait vivre ; elle voulait tout savoir des propositions scabreuses des autres étudiants et elle se délectait du récit des horribles moments que Lisa avait passés le jour où une porte d'autobus refermée sur un pan de ses vêtements l'avait à moitié dénudée en pleine rue. Lisa adorait sa mère, mais cette fascination malsaine, presque incestueuse pour ses attributs femelles la rendait mal à l'aise et, surtout, inquiète pour la santé mentale de cette femme qui l'avait élevée.

En passant la porte de sa chambre, Lisa décida que ces vacances auprès de sa famille, ses premières depuis plus d'un an, lui fourniraient l'occasion de mettre au point quelques petites choses avec sa mère et de s'assurer que ses questions indiscrètes et ses réactions perverses ne cachaient pas un problème beaucoup plus grave.

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