Je suis l’aîné dans ma famille, et je n’ai pratiquement jamais connu mon père puisqu’il est mort quand j’avais trois ans dans un accident de la route. À cette même période, ma mère accouchait de jumelles qui ont de toute évidence eu plus d’affection et d’amour que moi.

Je pourrais très bien affabuler, comme beaucoup d’enfants le font pour essayer de s’attirer les bonnes grâces de son public, mais dans mon cas, les faits le prouvent : chacune de mes sœurs a l’équivalent d’un petit appartement, avec à l’étage une chambre spacieuse, une salle de bain privative, et une pièce qui fait bureau, quand ma chambre est un vulgaire débarras au garage. Et ce n’est pas la place qui manque pourtant : en plus des deux appartements, et de la suite parentale de ma mère au rez-de-chaussée, il nous reste encore trois ou quatre pièces inutilisées, mais quand j’ai abordé le sujet, ce n’était jamais le bon moment, ou bien il fallait attendre, le temps de trouver une place où entreposer la collection complète de Barbie que plus aucune de mes sœurs ne voulait (véridique !).

De guerre lasse, j’ai abandonné après plusieurs punitions pour avoir tenté de vider une possible chambre, et me voilà dans mon cagibi, à ruminer mes sombres pensées en me baladant sur Internet…

Et pourtant, à part ce manque de considération flagrant, je pourrais être le plus heureux des hommes. Ma mère, Lana, m’a eu très tôt à 16 ans et 21 ans plus tard, elle est ce que l’on pourrait appeler une MILF : 1m60 pour 55 kg environ, elle fait très attention à sa ligne et passe au moins 1 h par jour dans sa salle de gym. Elle a des cheveux châtains qui lui arrivent au milieu du dos, et des yeux verts qui contrastent avec sa peau très pâle. Elle a des fesses bien fermes, pour ce que j’en vois à travers ses jeans, ses petites robes ou ses leggings de sport, mais le plus remarquable est sa paire de seins absolument énormes pour sa carrure. J’ai déjà eu l’occasion de fouiller dans son dressing, et ses soutiens-gorges (dont certains particulièrement affriolants) font du 90E !

Mes sœurs, Margaux et Emma, ont donc toutes les deux 18 ans et ont été forgées dans le même moule que notre top model de mère, les yeux noisette en prime, sauf peut-être au niveau des seins qui doivent être plus proche des 85 C, mais ne vous inquiétez pas, quand elles sont toutes les trois de sortie, elles attirent autant les regards que Lana, et c’est très souvent qu’on les prend pour des sœurs, dont une un petit peu plus âgée que les deux autres…

Quant à moi, je suis dans la moyenne d’à peu près tout, je n’ai absolument rien de remarquable, et je pense que c’est pour cela que je n’ai jamais eu les faveurs ni de Lana, ni de Margaux, et ni de Emma.

Alors quelle ne fut pas ma surprise quand, alors qu’elles m’avaient encore une fois abandonné pour une de leur virée shopping, je reçus un mail qui ressemblait plus à un spam qu’à autre chose :

Devenez un Dieu avec Master PC !
Cher John Masters Nous avons constaté que votre vie pouvait être améliorée grâce à l’utilisation du produit que nous vous offrons aujourd’hui. Profitez vite de cette offre unique !

Un lien complétait ce message. À première vue, ça aurait pu finir directement à la poubelle, mais le nom me rappelait quelque chose, et en cherchant un peu, je me suis souvenu de nombreuses lectures érotiques, voire carrément pornographiques, faisant intervenir ce mystérieux programme Master PC.

N’ayant rien d’important à faire ou à enregistrer, je clique sur le lien, et très rapidement, l’interface apparaît, et un message tonitruant se fait entendre :

Bienvenue dans Master PC, le programme qui vous permet d’être un Dieu virtuel pour ceux qui vous entourent !

Des années de masturbation m’ont donné les bons réflexes, et instinctivement (et bien que la maison soit vide), je saute sur mes enceintes pour les éteindre… sauf qu’elles le sont déjà. C’est à ce moment-là que je me suis dit que ça ne devait pas être du spam, et que ce programme Master PC pouvait être réel.

Je n’ai pas eu le temps de pousser la réflexion toutefois qu’un top model est apparu en lieu et place du texte d’introduction.